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La Loi intérieure (2010)

La Bible hébraïque n’est pas seulement le texte fondateur des plus grandes religions monothéistes, c’est aussi un ouvrage qui se laisse lire indépendamment de toute croyance et de toute piété. Telle est l’approche développée ici par François Rachline.

Une lecture fidèle de ce qu’il est convenu d’appeler l’Ancien Testament conduit l’auteur à identifier dans ce chef-d’œuvre la construction d’une éthique de l’intériorité. Dans cette perspective, plutôt que de prescrire un modèle d’organisation sociale requérant une divinité transcendante et régulatrice, le texte biblique met en scène un débat interne, propre à chaque femme et à chaque homme.

Cet essai invite à découvrir la Bible autrement, comme un ouvrage de philosophie morale.

Critiques

«C’est un livre profond, beau, spirituel, et même…religieux, au moins au sens de relier les hommes à leur devenir potentiel, à leur avenir et aux autres. Pour lui, la Thora n’est pas qu’un texte religieux, c’est aussi, pour le lecteur athée, une formidable façon de faire les efforts pour trouver sa propre voie»Haïm Korsia – blog – 01 janvier 2010
«Est-il possible de lire la Bible et d'en tirer une sagesse si l'on est loin de toute foi ? Oui, répond François Rachline. La lecture, aussi brillante que personnelle, qu'il fait de douze passages du Livre montre que s'y construit « une éthique de l'intériorité » qui en fait un monument de philosophie morale valable pour tout homme.»Baptiste Legrand – Le Nouvel Observateur – 15 novembre 2010
«François Rachline a entrepris de relire le Pentateuque ; non pas en tant que texte religieux, mais en quelque sorte en absence de Dieu, comme une réflexion philosophique. La continuité de sa pensée est tirée de la notion d’intériorité, explorée, fouillée, de la Genèse à la sortie d’Egypte. La Bible nous renvoie à notre propre altérité ; et cette proposition est démontrée avec science et clarté. En cours de route, le lecteur s’arrêtera sans doute sur le beau chapitre VIII, consacré à l’injonction du Lévitique (19/18), « Tu aimeras ton prochain comme toi-même, je (suis) YHWH. » Le socle d’une infinie méditation.»Jean-Luc Pouthier – Le Monde de la Bible – 15 septembre 2011